Energy environment : science technology and management (STEEM)

Depuis la rentrée 2016, l’École polytechnique propose un master of science and technology (MSc&T), sur deux ans, dédié à la transition énergétique. Ce master, dispensé entièrement en anglais, apporte une formation scientifique pluridisciplinaire sur les domaines de la production d’énergie renouvelable, le stockage, les réseaux intelligents et la gestion des sources intermittentes. À cela s’ajoutent des cours sur les grandes problématiques environnementales, en lien avec la production ou la consommation d’énergie, que sont le changement climatique, la pollution atmosphérique et la ressource en eau. Ce master est professionnalisant et, en plus de l’expertise scientifique, il forme les étudiants sur le management de l’énergie, le développement d’une économie bas carbone et l’entrepreneuriat (en collaboration avec HEC). Ce master a un recrutement très sélectif et très international (90 % de la promotion). Ceci offre une ambiance de travail qui permet de confronter des étudiants de différentes cultures aux enjeux des différentes régions du monde face à la transition énergétique. Le master est associé au master in renewable energy sur deux ans. Cette formation est un programme d’échange européen financé par le KIC InnoEnergy, avec le KTH Stockholm, l’UPC Barcelone et l’IST Lisbonne. De nombreux enseignements pratiques et les travaux de recherche des étudiants bénéficient de l’étroite collaboration avec les laboratoires de recherche de l’institut Energy for Climate (E4C) de l’École polytechnique, du Site instrumental de recherche de télédétection atmosphérique (Sirta) et de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF).

Intelligence – Mesures énergétiques pour les énergies nouvelles (i-MEEN)

Cette spécialité du master Électronique énergie électrique et automatique (EEA) a ouvert ses portes à la rentrée 2013 comme master MEEN, mais a été réhabilitée en septembre 2018 en i-MEEN. L’objectif est de répondre aux multiples offres d’emploi liées aux énergies renouvelables et aux systèmes et bâtiments intelligents. Cette formation est en effet axée sur la physique appliquée aux phénomènes et mesures de transferts thermiques, à la modélisation de l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la gestion et à la maîtrise de l’énergie (bâtiment intelligent). Les travaux pratiques du master se déroulent sur la plateforme Green, équipée de différentes technologies renouvelables sur 200 m2.

Énergies renouvelables et efficacité énergétique

Cette filière énergie de ESIEE Paris vise à former des ingénieurs avec une expertise à la fois en énergies renouvelables et en efficacité énergétique. Les élèves diplômés sont ainsi capables de modéliser, concevoir et assurer la maîtrise d’ouvrage de systèmes énergétiques innovants ainsi que de réaliser des audits énergétiques de systèmes existants. Ils sont à même de proposer des solutions utilisant largement la palette des énergies renouvelables (solaire photovoltaïque/thermique, biomasse, éolien terrestre et maritime, hydraulique, géothermie), autonomes ou connectées aux réseaux, performantes sur le plan de l’efficacité énergétique, respectueuses des enjeux environnementaux et utilisant à bon escient les TIC, les objets connectés, les réseaux intelligents dans le respect de la réglementation, des délais et des contraintes économiques. Le cursus se fait en cinq ans après un bac S ou en trois ans à partir d’un bac +2 (classes préparatoires, BUT, BTS, licences L2 scientifiques et techniques). Cette formation est marquée par son ouverture internationale. Membre de l’université Gustave-Eiffel, ESIEE Paris profite d’un environnement de haut niveau en matière d’enseignement et de recherche œuvrant à l’invention de la ville de demain.

Énergies renouvelables

Cette formation à caractère technique se déroule sur 16 mois, divisés en trois sessions à effectuer dans au moins deux pays de l’Union européenne. Après un tronc commun à Mines Paris – PSL à Sophia-Antipolis, les étudiants se spécialisent dans une technologie : intégration réseau (Saragosse, Espagne), photovoltaïque (Newcastle, Angleterre), éolien (Athènes, Grèce), solaire thermique (Odeillo, France), biomasse et biocarburants (Groningen, Pays-Bas) ou technologies marines et éolien offshore (Lisbonne, Portugal). Les enseignements sont dispensés en français pendant le tronc commun et en anglais pendant les spécialisations. Les cours sont suivis par un stage.

Énergies – Ingénierie de la transition énergétique

Cette filière vise à former des ingénieurs qui participeront à la transition énergétique en maîtrisant les systèmes de production d’énergie, de distribution et de stockage ou encore de consommation. Ils seront ainsi en mesure d’activer les leviers de la production décarbonée et/ou de l’efficacité énergétique, avec une sensibilisation aux enjeux de sobriété énergétique par une ouverture interdisciplinaire forte. Contribuer à la transition énergétique nécessite de pouvoir intervenir sur les sources fossiles, nucléaires ou renouvelables d’énergie ainsi que sur les vecteurs électriques ou thermiques, mais aussi sur le biogaz, l’hydrogène… Les apprentis seront amenés à manipuler les méthodes expérimentales et numériques, avec notamment des capacités de simulation et de programmation pour l’analyse de données (datascience) ou le pilotage de systèmes énergétiques.

Énergie solaire

Ce master, qui relève des sciences de l’ingénieur, vise à acquérir des compétences pluridisciplinaires en :
– conversion et stockage de l’énergie solaire, sous l’angle des matériaux et des procédés utilisés ou utilisables, en particulier pour le solaire à concentration ;
– dimensionnement, conception et/ou optimisation, et gestion des installations énergétiques solaires, des matériaux aux systèmes : installations solaires thermiques ou photovoltaïques, à l’échelle du particulier ou de l’industrie ;
– maîtrise des enjeux du développement durable en termes d’énergie; prise en compte des aspects réglementaires, législatifs, économiques et environnementaux.
Des enseignements, projets et travaux pratiques sont organisés au Grand Four solaire, à Odeillo (66), en partenariat avec le laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire (CNRS PROMES).

Stratégies et conduite en énergétique et énergies renouvelables (SCEER)

Ce parcours du master pro énergétique et thermique a pour objectif de former les étudiants sur les outils scientifiques en thermodynamique, thermique, mécanique des fluides, matériaux et électricité. Ils leur permettront de maîtriser les phénomènes physiques qui se manifestent dans des systèmes de production, distribution et utilisation de l’énergie, en insistant tout particulièrement sur les énergies renouvelables. Le parcours aborde ainsi les pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, le solaire thermique, etc. et sensibilise à la maîtrise de l’énergie, à la précarité énergétique et aux sources d’énergie cachées. Des connaissances transverses en législation et gestion des entreprises, gestion de projets et de l’innovation, réglementation énergétique, communication et anglais sont également dispensées. Depuis 2015, un enseignement de compléments technologiques sur la mécanique industrielle et les matériaux a été introduit.

Smart grids ou smart buildings

Paoli Tech forme des ingénieurs en énergétique. Le diplôme, habilité par la Commission des titres d’ingénieur, se prépare en trois ans. L’école fait partie du réseau Arts & métiers partenaires. Après deux ans de tronc commun, les étudiants choisissent un semestre d’expertise smart grids ou smart buildings, avant le stage de fin d’études. Un contrat de professionnalisation peut être signé en dernière année d’école.
L’ingénieur formé par l’école Paoli Tech de l’université de Corse est appelé à gérer les aspects scientifiques, techniques, économiques et humains d’un projet. Les ingénieurs auront des emplois dans le domaine des énergies alternatives et réseaux intelligents (smart grids) et des bâtiments intelligents et efficacité énergétique (smart buildings).
Les compétences visées sont :
– mettre en œuvre une démarche d’ingénierie et d’analyse en maîtrise de l’énergie ;
– concevoir, dimensionner et développer des systèmes de production et de stockage d’énergie ;
– piloter une opération de construction durable avec une gestion réfléchie d’implantation ou de réhabilitation de bâtiments ;
– piloter un projet et élaborer une stratégie énergétique au service d’un territoire ou d’une entreprise ;
– prendre en compte les enjeux de l’entreprise pour l’accompagner dans sa stratégie en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ;
– au choix : dimensionner, modéliser et piloter des réseaux intelligents intégrant les évolutions technologiques (expertise smart grids) ou concevoir, modéliser et piloter des bâtiments intelligents dans une démarche de développement durable (expertise smart buildings).

Ingénieur pour l’énergie, l’eau et l’environnement

À la suite d’une année de tronc commun, accessible à partir d’une classe préparatoire, de la prépa des INP ou d’un niveau BUT, L2, L3, les étudiants de l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Ense3 peuvent s’orienter vers une filière par apprentissage génie électrique et énergétique ou vers 8 filières-métiers : ingénierie de l’énergie électrique ; mécanique et énergétique ; ingénierie de l’énergie nucléaire ; systèmes énergétiques et marché ; hydraulique, ouvrages et environnement ; automatique et systèmes intelligents ; signal, image, communication multimédia ; ingénierie de produits. Les enseignements s’appuient sur les plateformes Predis et M2E (Mécanique, eau & environnement), situées dans un bâtiment BBC, connecté et intelligent : un laboratoire à l’échelle un pour les étudiants sur la gestion technique du bâtiment. Le bâtiment Green-ER est la vitrine des valeurs de l’école sur la gestion de l’énergie et les impacts environnementaux.

Ingénieur énergies renouvelables

Sup’EnR est une formation d’ingénieurs en énergies renouvelables proposée par l’université de Perpignan et partenaire du groupe INSA. La formation dure cinq ans : le 1er cycle (deux ans) est réalisé à l’INSA Toulouse et le cycle ingénieur est effectué sur le site de l’université de Perpignan pour les trois années suivantes. Le recrutement post-bac se fait au sein du groupe INSA. Il est complété essentiellement en 2e et 3e années par des candidats sélectionnés parmi les CPGE, les IUT, les licences L2/L3 et les candidats étrangers. La formation, adossée aux laboratoires Promes-CNRS et ART-Dev, vise à former des ingénieurs capables de concevoir, implanter, intégrer des systèmes de conversion, de transport, de stockage d’énergie ; analyser, diagnostiquer, gérer et/ou optimiser des installations énergétiques complexes ; comprendre et analyser les enjeux sociétaux, économiques et environnementaux relatifs au développement des énergies renouvelables et à leur intégration en termes d’aménagement du territoire. Toutes les énergies renouvelables sont abordées.