Un premier appel à projets pous structurer la filière

Ségolène Royal, via le fonds déchets de l’Ademe, a lancé hier, mardi 1er mars, le premier appel à projets « Energie CSR – produire de la chaleur à partir de combustibles solides de récupération issus de déchets ». Il soutiendra la création d’unités de production d’énergie à partir de combustibles solides de récupération (CSR) issus de déchets non recyclables et contribuera ainsi à la structuration d’une filière de valorisation énergétique des déchets, dans une logique d’économie circulaire, de préservation des ressources et d’indépendance énergétique, explique le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. Son objectif est de susciter d’ici 2025 le développement de nouvelles unités permettant la valorisation de 1,5 million de tonnes supplémentaires de CSR par an, soit un potentiel énergétique de 100 MW/an. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 16 juin 2016. »

Inscrivez-vous au concours METHA EUROPE 2016

Le réseau des incubateurs des Écoles des Mines et leurs partenaires organisent, en partenariat avec l’événement EVER Monaco 2016, un concours désigné METHA EUROPE 2016. Ce concours de projets innovants sur le thème de la ville durable porte sur 3 catégories :

  • « Ante-création », destinée à récompenser une idée ou un concept innovant
  • « Développement », pour les entreprises des domaines concernés par le concours de moins de 3 ans proposant un projet novateur en cours de développement
  • une catégorie spéciale « Étudiants ».

Un lauréat sera désigné pour chaque catégorie. Les dossiers très simplifiés et faciles à remplir devront être demandés et retournés par voie électronique, dûment complétés avant le 13 mars 2016 à minuit à : isabelle.ferlin@mines-douai.fr

Statkraft annonce un projet de 1 GW en Norvège

Statkraft et ses partenaires (TrønderEnergi et Nordic Wind Power) ont annoncé hier, mardi 23 février, un accord pour la construction du plus grand champ éolien onshore d’Europe, au centre de la Norvège. Représentant un investissement d’environ 1,1 milliard d’euros, ce projet d’une capacité installée totale de 1 GW comprendra six parcs éoliens, dont la construction devrait démarrer au printemps pour une mise en exploitation en 2020, précise le producteur norvégien d’électricité. Les 278 turbines de 3,6 MW chacune ont, elles, été commandées au Danois Vestas. Pour rappel, Statkraft avait renoncé une première fois en juin 2015 à un projet de cet ampleur, mais a repris les études en novembre pour trouver une solution plus économique sous la pression de l’État norvégien, son actionnaire à 100 %. Il faut dire que ce nouveau projet représentera plus que la capacité éolienne actuelle du pays.

Lancement du deuxième AMI Dynamic Bois

À l’occasion de la réunion du Comité stratégique de la filière bois, Ségolène Royal a annoncé le 22 février le lancement du deuxième Appel à manifestation d’intérêt (AMI) Dynamic Bois, doté de 20 millions d’euros. À travers cet AMI, le but est d’utiliser la ressource forestière de mauvaise qualité comme bois-énergie et de replanter des espèces plus nobles. L’Ademe vient par ailleurs de publier sur ce sujet deux documents : une présentation et une synthèse sur « les disponibilités forestières pour l ‘énergie et les matériaux à l’horizon 2035 ». Sur un autre sujet, la désormais ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a annoncé la semaine dernière la signature et la publication du décret simplifiant les appels d’offres pour les installations de production d’électricité, lequel « va permettre de réduire de 6 à 8 mois les délais de procédure ». »

La fusion entre Greensolver et PLY Energy est actée

La société française spécialisée dans la gestion des parcs solaires et éoliens Greensolver a annoncé la semaine dernière sa fusion avec son homologue néerlandais PLY Energy. « Cette fusion fait de Greensolver le seul conseiller technique complet (due diligence, construction, gestion d’actifs) à avoir une si large présence, puisque six pays européens sont désormais couverts par nos équipes », s’est félicité Guy Auger, PDG de Greensolver, qui conserve ses fonctions suite à l’opération. PLY Energy, de son côté, apporte ses compétences « particulièrement pointues » en construction et HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement), avance le communiqué. L’entité ainsi créée dispose désormais d’un effectif de 30 collaborateurs, d’un portefeuille d’actifs de 688 MW, d’une expérience de 804 MW en construction et négociation de contrat, et de 5,2 GW d’expérience en audit technique.

Appel d’offres solaire thermique en Auvergne-Rhône-Alpes

Un appel à projets régional pour des installations solaires thermiques collectives est ouvert depuis fin janvier, a rappelé mardi 16 février la direction régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Il concerne la mise en place de nouvelles installations solaires thermiques, supérieures ou égales à 25 m2, pour des bâtiments neufs ou existants. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 29 avril. L’Ademe rappelle que l’aide sur l’étude de faisabilité solaire est toujours en vigueur et que, par ailleurs, il existe une dernière session en 2016 de l’appel à projets national spécifique aux grandes surfaces. »

Statoil crée un fonds de 180 M€ pour les EnR

Signe des temps, Statoil a annoncé mardi 16 février le lancement d’un nouveau fonds de capital-risque voué « à investir dans des sociétés intéressantes et ambitieuses dans les énergies renouvelables, afin de soutenir sa stratégie de croissance dans de nouvelles solutions énergétiques ». Dénommé Statoil Energy Ventures, ce fonds investira 200 millions de dollars sur une période de quatre à sept ans, précise le groupe pétrolier norvégien. Il s’agit de « l’un des plus importants fonds de capital-risque d’entreprise au monde dédié aux énergies renouvelables », explique Irene Rummelhoff, vice-présidente exécutive en charge des nouvelles solutions énergétiques, citée dans un communiqué. Éolien terrestre et offshore, énergie solaire, stockage, transport, efficacité énergétique et smart-grids sont cités comme « thèmes de potentiels investissements » par Statoil.

Ségolène Royal reprend la présidence

Ségolène Royal a annoncé ce mercredi 17 février qu’elle allait prendre la présidence de la COP21 jusqu’au passage de flambeau au Maroc, pays hôte de la prochaine conférence sur le climat, en novembre. Elle succède ainsi à Laurent Fabius, lequel avait annoncé lundi 15 février qu’il renonçait à la présidence de la COP21 afin d’éviter toute controverse. Jusqu’alors, il espérait cumuler cette fonction avec celle du Conseil constitutionnel. La désormais « ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat » a vu son portefeuille s’élargir à la faveur du remaniement de la semaine dernière. Dans le cadre de cette présidence, elle devra notamment préparer la réunion de l’Onu du 22 avril, qui doit lancer le processus de signature de l’accord de Paris sur le climat adopté en décembre et mettre en œuvre plusieurs grands projets initiés lors de la COP21.

L’objectif de développement de l’éthanol « pas atteignable »

L’objectif que la France s’est fixé en matière de développement de l’essence contenant de l’éthanol « ne semble pas atteignable à court et moyen termes », juge ce mercredi 10 février la Cour des comptes dans son rapport annuel. Celle-ci recommande de plus fortes incitations fiscales. Tout en notant les « progrès indéniables » réalisés pour respecter les objectifs d’incorporation de biocarburants (biodiesel et éthanol) dans les carburants classiques depuis son précédent rapport sur le sujet en 2011, la Cour estime qu’il faut encore faire évoluer certains des instruments de soutien, surtout pour l’essence. Car, si la cible pour le biodiesel (incorporation de 7 % au gazole) a été atteinte dès 2013, la France peine toujours à satisfaire son ambition dans l’éthanol (incorporation de 7,7 % à l’essence), dont le taux d’incorporation dépassait à peine les 6 % fin 2014, « pénalisée par une distribution insuffisante », déplore l’institution. »

Nouvel appel d’offres de 180 MW

Ségolène Royal a lancé lundi 8 février un appel d’offres de 60 MW par an sur trois ans pour les filières bois-énergie et méthanisation. Pour le volet bois-énergie, l’appel d’offres concerne les installations de moins de 25 MW et porte sur un volume de 50 MW par an, dont 10 MW réservés à des projets de moins de 3 MW. Son cahier des charges impose « la mise en œuvre des technologies de cogénération à haut rendement, le respect d’un seuil minimal d’efficacité énergétique de 75 % et l’utilisation de bois issu de forêts gérées durablement », afin de minimiser l’impact sur la ressource et d’éviter les conflits d’usage, indique le communiqué du ministère. S’agissant de la méthanisation, l’appel d’offres, d’un volume annuel de 10 MW, concerne les installations de moins de 5 MW et son cahier des charges restreint l’éligibilité aux projets ne créant pas de conflits d’usages, notamment avec les terres agricoles. Le soutien financier prendra la forme d’un complément de rémunération, est-il précisé. Les candidatures peuvent être déposées avant le 8 août 2016, pour une publication des résultats avant la fin de l’année. »