Économie de l’environnement, de l’énergie et du transport (EEET)

Ce master est porté par plusieurs établissements : l’université de Paris-Saclay (au sein de laquelle le master implique AgroParisTech, CentraleSupélec, l’Institut national des sciences et techniques du nucléaire), l’université de Paris-Nanterre, l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (IFP-School), l’École des ponts ParisTech en partenariat avec l’École des mines ParisTech. Il se décline en M2 selon cinq parcours distincts, tous ouverts à l’apprentissage : économie de l’énergie ; économie de l’environnement et du développement durable ; modélisation prospective : économie, énergie, environnement ; économie de l’alimentation durable ; économie des transports et des mobilités durables. Le parcours de master 2 économie de l’énergie propose une formation qui s’articule tout au long de l’année entre théorie et pratique, cycles de conférences et visites, ce qui permet aux étudiants d’être rapidement opérationnels. Les compétences acquises à l’issue de la formation sont les suivantes : analyser les marchés de l’énergie et les filières énergétiques ainsi que les aspects technologiques ; réaliser et interpréter des études prospectives ; développer une méthode d’analyse multicritère dans l’élaboration des choix stratégiques d’intervention ; savoir mettre en pratique les outils de gestion de projets et de gestion de risques ; élaborer des business plans pour étudier la rentabilité et le financement de projets ; organiser la coordination des acteurs de manière à rendre opérationnelles des solutions proposées ; modéliser et quantifier un phénomène économique ; comprendre les mécanismes et institutions à l’œuvre dans les politiques publiques et les stratégies de négociation. Les cours ont lieu pour la partie économie de l’énergie à l’IFP-School (Rueil-Malmaison) et à l’INSTN (Saclay), pour le M1 à l’université de Paris-Nanterre et, pour les autres parcours de M2, ont lieu à Palaiseau, sur le campus Université Paris-Saclay (Paris).

Ingénierie et architecture durable

L’objectif de cette majeure est de former des ingénieurs généralistes capables de concevoir des bâtiments et des tissus urbains en utilisant de façon créative les nouvelles technologies et en intégrant les aspects de durabilité. C’est une formation multidisciplinaire qui permet aux ingénieurs d’avoir un regard global avec des compétences transversales : efficacité énergétique, structures de bâtiments, confort et aménagement urbain, permettant la conception de bâtiments et de villes pour un futur durable dans le respect de la réglementation en vigueur, tout en étant en harmonie avec l’environnement et en assurant un niveau de confort optimal.

Énergie et environnement

L’objectif de cette majeure est de former des ingénieurs flexibles et adaptables, aptes à résoudre les nouvelles problématiques industrielles, en lien avec la transition écologique. Un accent particulier est porté sur la place de la transformation numérique dans cette transition écologique. À l’issue de cette majeure, les diplômés acquièrent un bagage de compétences scientifiques, techniques et managériales basées sur :
· une approche industrielle des modes et procédés de production, et des systèmes énergétiques ;
· les enjeux des réseaux de transport et de distribution électrique, hydraulique et gaz ;
. les aspects politiques, économiques, géopolitiques et réglementaires de l’énergie et de l’environnement ;
· les problématiques de gestion des ressources minérales et énergétiques, depuis l’extraction jusqu’à l’exploitation et la production industrielle en passant par l’écologie industrielle, l’analyse de cycle de vie et les techniques de valorisation matière et énergétique.

Énergie et développement durable

L’école d’ingénieurs généraliste Esigelec a introduit une dominante énergie et développement durable de 340 heures en 2e et 3e années de son cursus d’ingénieur. Objectifs : maîtriser les techniques des systèmes énergétiques, réaliser des diagnostics des besoins énergétiques d’une installation industrielle ou privée et proposer des solutions adaptées en fonction des contraintes réglementaires, économiques et de l’impact environnemental. Les étudiants acquièrent ainsi des compétences variées : énergie solaire, organisation du marché électrique, énergie nucléaire, transport de l’énergie, véhicule électrique, électronique de puissance, efficacité énergétique, smart grids, éolien, géothermie et pompes à chaleur, écoconception et gestion de l’énergie.

Maîtrise de l’énergie, électricité, développement durable (MEEDD), parcours coordinateur technique pour l’optimisation des énergies électriques renouvelables

Le CNAM Pays de la Loire propose à Nantes et à La Roche-sur-Yon une licence professionnelle maîtrise de l’énergie, électricité et développement durable en alternance sur les énergies renouvelables. D’une durée de douze mois, cette licence a été conçue pour accompagner les acteurs professionnels dans l’évolution de leur métier et ­l’acquisition de nouvelles compétences, afin qu’ils soient en capacité de proposer des solutions de gestion intelligente de l’énergie électrique, notamment au travers des réseaux électriques intelligents (smart grids), tout en intégrant les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie. Des modules de formation sont consacrés à la production d’énergies renouvelables, aux réseaux de transport et de distribution (30 heures) et à l’éclairage et au bâtiment du futur (30 heures). Une introduction à la filière hydrogène est proposée à La Roche-sur-Yon.

Gestion de ressources énergétiques et énergies nouvelles (Green)

Ce parcours de la licence maîtrise énergie, électricité, développement durable se fait en alternance, par contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, et aborde quatre grands thèmes : culture générale, culture de spécialités, gestion de ressources énergétiques et énergies nouvelles. Il vise à former des cadres techniques qui auront vocation à promouvoir une utilisation rationnelle et maîtrisée de l’énergie et à développer l’utilisation des énergies nouvelles. La plateforme technologique Green pour les travaux pratiques comprend des panneaux solaires thermiques, 2 kW de panneaux solaires photovoltaïques, une éolienne de 2,6 kW, une pompe à chaleur, une pile à combustible, une centrale hydraulique de 1 kW, une maquette photovoltaïque pour site isolé, etc.

Énergies renouvelables et efficacité énergétique (ER2E)

Cette spécialité de la licence professionnelle Gestion et maîtrise de l’énergie, électricité, développement durable de l’université de Lille permet aux diplômés de réaliser des audits, diagnostics et bilans énergétiques ; de proposer des solutions économes en énergie dans les installations neuves et existantes ; de concevoir, initier, vendre, mettre en œuvre, gérer et suivre des systèmes constructifs et des installations utilisant les énergies renouvelables ; de conseiller une collectivité, une entreprise ou un particulier sur les choix énergétiques ; de sensibiliser et d’informer sur les solutions rationnelles en énergie, dont les énergies renouvelables. La spécificité de la licence professionnelle ER2E repose sur la complémentarité des approches de l’économie de l’énergie dans les bâtiments ou les entreprises et l’intégration des sources d’énergies renouvelables dans la production d’énergie avec une vision de développement durable. La licence est ouverte à la formation continue et à l’alternance.

Métiers de la transition et de l’efficacité énergétiques (MT2E)

Le BUT MT2E est une formation tournée vers l’avenir dont l’objectif est de former en trois ans (2 000 heures de formation et 600 heures de projets) des techniciens supérieurs et futurs ingénieurs spécialistes de l’énergie pour le bâtiment et l’industrie. Polyvalent et doté de fortes compétences technologiques, le diplômé MT2E intervient en dimensionnement, optimisation, réalisation et exploitation des installations énergétiques. Qu’il s’agisse d’énergies renouvelables ou conventionnelles, il met toute sa technicité au service des entreprises et de ses clients dans le choix de solutions économes en énergie et à faible impact environnemental. Il agit ainsi pour la transition et l’efficacité énergétiques.

Mesures physiques – parcours Mesures et analyses environnementales (MP)

Le BUT Mesures physiques est un diplôme de technicien supérieur spécialiste de la mesure, qui s’obtient en trois années (niveau L3). Il est décliné en France selon trois parcours, dont un est particulièrement lié aux EnR : le parcours Mesures et analyses environnementales (MAE). Ce parcours commence au BUT 2 et est surtout présent au BUT 3 (200 heures). Il est composé pour moitié d’enseignements sur la mesure environnementale (les polluants air, eau, sol, bruit, radioactivité, vibrations…) ; pour l’autre moitié, sur les mesures dans les contextes de production d’EnR.
L’IUT de Poitiers-Niort-Châtellerault, site de Châtellerault, par exemple, fort de son expérience avec son ancien parcours photovoltaïque (ouvert en 2010) et son ancienne licence professionnelle Mesure de la qualité des milieux (2008-2023), propose exclusivement ce parcours MAE. L’apprentissage est possible soit sur les deux dernières années (BUT 2 et 3), soit uniquement sur la troisième année.

Mesures physiques – parcours Mesures et analyses environnementales (MP)

Le BUT Mesures physiques est un diplôme de technicien supérieur spécialiste de la mesure, qui s’obtient en trois années (niveau L3). Il est décliné en France selon trois parcours, dont un est particulièrement lié aux EnR : le parcours Mesures et analyses environnementales (MAE). Ce parcours commence au BUT 2 et est surtout présent au BUT 3 (200 heures). Il est composé pour moitié d’enseignements sur la mesure environnementale (les polluants air, eau, sol, bruit, radioactivité, vibrations…) ; pour l’autre moitié, sur les mesures dans les contextes de production d’EnR.
L’IUT de Poitiers-Niort-Châtellerault, site de Châtellerault, par exemple, fort de son expérience avec son ancien parcours photovoltaïque (ouvert en 2010) et son ancienne licence professionnelle Mesure de la qualité des milieux (2008-2023), propose exclusivement ce parcours MAE. L’apprentissage est possible soit sur les deux dernières années (BUT 2 et 3), soit uniquement sur la troisième année.