COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Intersolar Europe 2019 : Sungrow présente l’onduleur string le plus puissant du monde

Munich, mai 2019 : Sungrow, le premier fournisseur au monde de solutions d’onduleurs et de stockage d’énergie, a présenté l’onduleur string SG250HX, de 1500 Vdc au salon Intersolar Europe 2019. Cet onduleur de 250 kW est associé à une excellente performance et est désormais disponible en pré-vente. Les appareils seront livrés à partir du 3e trimestre.

Le modèle SG250HX est l’onduleur string, 1500 Vdc le plus puissant au monde avec ses 250 kW. Avec leur tension d’entrée de 1500 Vdc et leur tension de sortie de 800 Vac, il est possible d’économiser sur les câbles DC et AC. L’onduleur présente une efficacité maximale de 99 % et est compatible avec les modules PV biface, ce qui augmente son rendement. Le système comporte par ailleurs 12 MPPT (Maximum Power Point Tracker) et peut s’intégrer à une configuration flexible en blocs totalisant jusqu’à 6,3 MW de puissance. Il s’adapte donc parfaitement à des installations PV en terrain accidenté par exemple.

Grâce notamment à son indice de protection IP66 et à son degré de protection anti-corrosion C5, cet onduleur compact convient particulièrement aux conditions difficiles telles que les déserts et les zones côtières. Avec sa technologie de refroidissement par air forcé, le SG250HX peut fonctionner à des températures extrêmement élevées. Le système intègre aussi les fonctions de diagnostic de panne et de traceur de courbe IV, associées au dispositif de contrôle de Sungrow, qui facilite son fonctionnement et sa maintenance. La fonction anti-PID (anti-PID) intégrée limite nettement la dégradation des modules tandis que le Courant porteur en ligne (CPL) optionnel permet de réduire les coûts d’installation, sans nécessiter de câblage de communication supplémentaire. L’onduleur peut être relié à un dispositif de stockage par l’intermédiaire d’une interface de stockage intégrée et permet donc une évolution des installations aujourd’hui sans stockage.

« C’est pour nous un immense plaisir de présenter une technologie d’onduleur string d’un genre nouveau sur le marché européen. Elle a le potentiel pour permettre à nos clients d’optimiser leur ROI » a indiqué Stefan Froböse, Directeur technique de Sungrow EMEA.

L’Europe enregistre actuellement une hausse d’activité dans le domaine solaire non subventionné. Dans le même temps, les PPA (contrats d’achat direct d’électricité verte) privés gagnent en importance dans le domaine des énergies renouvelables. Sungrow s’est fixé comme objectif d’atteindre une parité réseau en Europe en proposant toujours plus d’innovations techniques et en faisant un pas de plus dans sa recherche internationale « d’énergie verte pour tous ».

À propos de Sungrow

Sungrow Power Supply Co., Ltd (« Sungrow » est l’un des premiers fournisseurs de solutions d’onduleurs au monde pour les énergies renouvelables, avec plus de 82 W installés dans le monde (mars 2019). Fondée en 1997 par le professeur Renxian Cao, Sungrow occupe désormais une place de leader dans la recherche et le développement d’onduleurs solaires. L’entreprise dispose ainsi des plus gros effectifs de R&D du secteur et d’un large portefeuille de produits pour des solutions d’onduleurs photovoltaïques et des systèmes de stockage d’énergie destinés à de grosses centrales PV, à des applications industrielles et à des installations dans des habitations privées, de même qu’à des centrales photovoltaïques flottantes, reconnues au plan international. Sungrow peut s’enorgueillir de 22 années d’expérience fructueuse dans le domaine photovoltaïque. Nos produits alimentent en énergie des installations PV dans plus de 60 pays et notre part de marché s’établit à plus de 15 %. Pour en savoir plus sur l’entreprise, consultez www.sungrowpower.com

Sans bois énergie, pas de développement durable pour la filière sylvicole

Le CIBE, la Fedene, la FNCCR, Propellet, et le SER ont pour la première fois organisé jeudi 23 mai à Paris une journée consacrée aux enjeux du bois-énergie dans la transition énergétique, environnementale et sociétale. Olivier David, chef du service climat et efficacité énergétique de la DGEC, a introduit la journée en rappelant que la transition énergétique ne se fera pas sans le développement du bois-énergie, qui constitue le pivot de la fourniture de chaleur renouvelable. La filière est à même de fournir les combustibles nécessaires à l’atteinte des objectifs nationaux à 2028 puisque, à l’heure actuelle, seuls 50 % de l’accroissement naturel des forêts sont prélevés chaque année pour l’ensemble des besoins en bois d’œuvre, bois d’industrie et bois énergie. Michel Druilhe, président de France Bois Forêt a ajouté : « Et si nous atteignons les objectifs de bois énergie fixés par la PPE, nous prélèverons 70 %. » Les professionnels de la forêt ont rappelé que le bois-énergie constitue un complément de revenus nécessaire aux propriétaires pour financer les opérations d’entretien des peuplements sylvicoles et s’inscrit ainsi dans un schéma de développement durable, qui impose l’utilisation des trois produits (bois d’œuvre, bois d’industrie et bois énergie). Olivier David, a annoncé par ailleurs que la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, allait lancer prochainement un groupe de travail sur le bois-énergie.

Le chauffage au bois domestique

L’Ademe a publié le 23 mai un avis sur le chauffage domestique au bois. Parmi les recommandations de l’agence, on trouve : une meilleure information des particuliers et des élus sur les installations performantes et les bonnes pratiques, le maintien du soutien aux nouvelles installations et au remplacement des appareils anciens via le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) ou encore la mise en place d’incitations au remplacement des chaudières au fioul par des chaudières à granulés de bois avec les certificats d’économies d’énergie (CEE) et les dispositifs d’aides associés. « Afin d’atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables, il est nécessaire d’accélérer le renouvellement du parc de systèmes de chauffage existant et d’attirer de nouveaux utilisateurs lors des rénovations ou dans le neuf », soutient l’Ademe pour qui « le chauffage domestique au bois est un enjeu incontournable et stratégique de la transition énergétique. » L’agence ajoute que « le bois domestique est une énergie renouvelable et économiquement compétitive pour les particuliers, notamment ceux vivant en zone rurale et périurbaine. »

La baisse des coûts devrait se poursuivre

L’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena) a publié le 29 mai un rapport sur les coûts de production des énergies renouvelables en 2018. Selon ce document, les coûts des technologies liées aux énergies renouvelables ont connu une diminution record l’an dernier. Ainsi, selon l’agence, le coût moyen pondéré global de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire à concentration a diminué de 26 % en 2018, de 14 % pour la bioénergie, de 13 % à partir solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre, de 12 % pour l’hydroélectricité et de 1 % pour la géothermie et l’éolien offshore. « La réduction de ces coûts, notamment pour les technologies solaire et éolienne, devrait se poursuivre au cours de la décennie à venir », ajoute l’Irena. « Plus des trois quarts de l’énergie éolienne terrestre et quatre cinquième de la capacité solaire photovoltaïque qui sera mise en œuvre l’année prochaine produiront de l’électricité à un coût inférieur à toute nouvelle option de centrale à charbon, à pétrole ou à gaz. Plus important encore, ces projets n’auront pas besoin de soutien financier », poursuit l’agence.

Éolien et solaire à la fête au 1er trimestre

Le parc des énergies renouvelables électriques s’est accru de 439 MW au premier trimestre cette année, ce qui porte sa puissance à 51,6 GW au 31 mars, selon l’étude mise en ligne le 21 mai par RTE, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), Enedis, l’Association des distributeurs d’électricité en France (ADEeF) et l’agence ORE. Côté éolien, le trimestre est historique. Ainsi, plus de la moitié des nouvelles capacités renouvelables installées concernaient des installations éoliennes (243 MW) et la filière éolienne a produit pour la première fois plus de 10 TWh sur un trimestre (10,1 TWh). Le parc solaire a quant à lui battu « son record hivernal » de production avec 2,3 TWh au 1er trimestre (+ 50,6 % par rapport au 1er trimestre 2018) et les bioénergies productrices d’électricité (bois énergie, biogaz, déchets) ont, elles, produit près de 2 TWh au 1er trimestre 2019. Dans leur ensemble, les énergies renouvelables ont ainsi « couvert 20,1 % de la consommation d’électricité en France » métropolitaine au 1er trimestre 2019. S’agissant du volume des projets en développement, il s’élève à 17,6 GW. En un trimestre, il s’est accru de 56 % pour les installations solaires et de 24 % pour l’hydraulique.

Pour la FNCCR, il faut aller plus loin

Suite à la deuxième réunion du groupe de travail national dédié aux réseaux de chaleur et de froid, la FNCCR territoire d’énergie s’est réjouie de voir 90 % de ses propositions retenues par la Secrétaire d’État Emmanuelle Wargon. « Campagnes d’information, plateforme avec des données géolocalisées, accompagnement des collectivités, structuration des réseaux d’acteurs…toutes ces mesures permettent un renforcement positif de la connaissance à disposition des collectivités », explique, dans un communiqué du 22 mai l’organisme rassemblant des collectivités territoriales spécialisées dans les services publics locaux en réseau. Autre sujet de satisfaction, le froid et le rafraîchissement urbains « sont présents via l’extension du taux de TVA réduit au froid renouvelable et réseaux de froid dans les DOM. » Toutefois, « la route est encore longue et il y a besoin d’une vraie ambition », tempère la FNCCR. « Le point central qu’est la Contribution Climat Energie […] est malheureusement la grande oubliée de ces mesures annoncées. » Autres manques : l’insertion de la dimension « aménagement/urbanisme » (en s’appuyant notamment sur les leviers des PLUi ou des PCAET) et la prise en compte affirmée d’une approche multi-réseaux, « condition essentielle de réussite de la transition énergétique dans les territoires. »

Partenariat renforcé entre la BEI et RGreen Invest

La Banque européenne d’investissement (BEI) et la société RGreen Invest ont annoncé le 20 ami « une nouvelle étape dans leur partenariat » avec le premier investissement réalisé dans le domaine de la méthanisation en France à travers une prise de participation de 5 M€ du fonds Infragreen III dans l’entreprise Méthajoule, situé en région Auvergne Rhône Alpes. Ainsi, Infagreen III et Méthajoule ont signé un partenariat ayant pour objectif de porter des projets de méthanisation situés en France (à hauteur de 10 M€). Le premier projet présenté est une unité de méthanisation agricole en cogénération de 500 kW-e/400 kW-th. Le site, en cours de construction, est situé sur la commune de Sainte-Eulalie, dans le Cantal et produira de l’électricité (vendue à EDF) et de l’énergie thermique qui sera valorisée par un réseau de chaleur de 620 mètres de long desservant une zone d’activités. « Lors du lancement du fonds Infragreen III géré par Rgreen Invest, la BEI a investi 50 M€ lui permettant, en décembre 2018, de se clôturer au-dessus de ses objectifs de levée de capital, pour un montant de 307 M€ », rappelle la BEI dans un communiqué. L’objectif du fonds Infragreen III géré par Rgreen Invest consiste à investir dans des actifs réels du secteur de la transition énergétique et en particulier dans les énergies renouvelables en France et dans l’Union Européenne, en ciblant des projets photovoltaïques, éoliens mais aussi dans la géothermie, la biomasse, la méthanisation, l’efficience énergétique.

Hydroquest a désormais le pied marin

« Hydroquest et CNM ont tenu les délais et ont installé leur première hydrolienne marine nommée HydroQuest Ocean », se réjouit le développeur isérois dans un communiqué du 10 mai. Hydroquest a en effet immergé début mai une hydrolienne sur le site d’essai d’EDF de Paimpol-Bréhat. Construite par CMN (Constructions mécaniques de Normandie) à Cherbourg, la turbine d’une capacité de 1 MW, qui utilise la technologie du double axe vertical contrarotatif, sera raccordée au réseau à la fin du mois avant une phase de test comprise entre six mois et un an. HydroQuest Ocean mesure 25 mètres de long, 10 mètres de large et 11 mètres de hauteur (sans l’embase) et pèse, toute assemblée, 1400 tonnes. Hydroquest, entreprise concentrée jusqu’alors dans l’hydrolien fluvial, travaille également à un modèle marin de 2 MW qu’elle aimerait déployer dans le Raz Blanchard. Pour ce faire, elle souhaite que l’État lance l’appel d’offres correspondant (cf. l’article du JDER 247 dédié à la filière).

GE et Atlantis renforcent leur partenariat

Simec Altlantis a annoncé, dans un communiqué du 14 mai, un partenariat technologique avec GE dans l’hydrolien. Selon l’accord en question, les partenaires vont s’unir pour développer des dispositifs, à grand échelle, de génération d’énergie hydrolienne et des solutions de stockage. Les deux groupes travaillent de concert depuis septembre 2018 sur la turbine hydrolienne AR2000 dont deux exemplaires doivent venir compléter le parc de Meygen, en Écosse. Celui-ci comprend quatre turbines d’une capacité totale de 6 MW et passera ainsi à 10 MW.

La France sur le podium

Si la Chine et les États-Unis restent les pays les plus attractifs pour les énergies renouvelables, la France complète désormais le podium, explique le cabinet d’audit EY dans un communiqué du 15 mai. « L’évolution positive du classement de la France est portée par une hausse de l’attractivité sur le solaire photovoltaïque et l’éolien offshore », explique EY. « Cette remontée de l’attractivité relative de la France s’explique également par la baisse de l’attractivité de l’Inde sur le solaire photovoltaïque et de l’Allemagne sur le solaire photovoltaïque et l’éolien onshore. » À l’inverse, l’Inde et l’Allemagne ont respectivement reculé à la quatrième et à la sixième place, en raison d’une baisse de l’attractivité sur le solaire et l’éolien