Ce master, qui relève des sciences de l’ingénieur, vise à acquérir des compétences pluridisciplinaires en :
• conversion et stockage de l’énergie solaire, sous l’angle des matériaux et des procédés utilisés ou utilisables, en particulier pour le solaire à concentration ;
• dimensionnement, conception et/ou optimisation, et gestion des installations énergétiques solaires, des matériaux aux systèmes : installations solaires thermiques ou photovoltaïques, à l’échelle du particulier ou de l’industrie ;
• maîtrise des enjeux du développement durable en termes d’énergie ;
• prise en compte des aspects réglementaires, législatifs, économiques et environnementaux.
Des enseignements, projets et travaux pratiques sont organisés au Grand Four solaire, à Odeillo (66), en partenariat avec le laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire (CNRS Promes).
Archives
Énergies – Ingénierie de la transition énergétique
Cette filière vise à former des ingénieurs qui participeront à la transition énergétique maîtrisant les systèmes de production d’énergie, de distribution et de stockage ou encore de consommation. Ils seront ainsi en mesure d’activer les leviers de la production décarbonée et/ou de l’efficacité énergétique, avec une sensibilisation aux enjeux de sobriété énergétique par une ouverture interdisciplinaire forte. Contribuer à la transition énergétique nécessite de pouvoir intervenir sur les sources fossiles, nucléaires ou renouvelables d’énergie ainsi que sur les vecteurs électriques ou thermiques, mais aussi d’autre nature (biogaz, hydrogène…). Les apprentis seront amenés à manipuler les méthodes expérimentales et numériques, avec notamment des capacités de simulation et de programmation pour l’analyse de données (datascience) ou le pilotage de systèmes énergétiques.
Ingénieur écologie industrielle et territoriale
La formation Écologie industrielle et territoriale permet d’acquérir des compétences spécifiques dans les domaines de l’ingénierie des systèmes énergétiques, en particulier des énergies renouvelables ; du traitement des effluents et rejets liquides ou gazeux ; de l’efficacité énergétique et de la maîtrise de l’empreinte environnementale des activités industrielles tout au long du cycle de vie.
L’objectif de cette formation est de diplômer des ingénieurs en écologie industrielle en leur permettant d’assurer des missions d’ingénierie inhérentes aux différentes phases de création, de développement ou d’exploitation de sites industriels, de zones d’activités ou de quartiers intégrés. Les objectifs de ces missions d’ingénierie sont de minimiser et d’optimiser l’usage d’énergie et de ressources naturelles, de gérer et de minimiser les rejets et effluents solides, liquides ou gazeux, notamment en créant des synergies d’échanges entre acteurs du territoire dans les domaines :
• de l’ingénierie des systèmes énergétiques, en particulier des énergies renouvelables ;
• du traitement des effluents et rejets liquides, gazeux et solides ;
• de la réduction et de la maîtrise de l’empreinte environnementale des activités industrielles tout au long du cycle de vie de ces activités ;
• de la création, du développement, de l’animation de réseaux d’échanges, de synergies, afin de minimiser aussi bien les consommations de ressources que les rejets fatals.
Ingénieur efficacité énergétique et management des installations en alternance
Depuis 2012, Ecam LaSalle, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la gestion et le management des installations. L’ingénieur formé sera doté de solides compétences techniques et scientifiques, principalement dans les domaines du génie thermique et du génie électrique, de l’automatique et de la mécanique. Il saura organiser et gérer une unité ou une entreprise de production d’énergie.
Ingénieur efficacité énergétique et management des installations en alternance
Depuis 2012, Ecam LaSalle, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la gestion et le management des installations. L’ingénieur formé sera doté de solides compétences techniques et scientifiques, principalement dans les domaines du génie thermique et du génie électrique, de l’automatique et de la mécanique. Il saura organiser et gérer une unité ou une entreprise de production d’énergie.
Ingénieur en énergétique – Territoires et hydrogène
Dans un contexte de société en transition dont le but est d’enrayer les perturbations climatiques dues aux activités anthropiques, la production responsable d’énergie, l’optimisation et la maîtrise de la consommation énergétique et l’innovation sont au cœur des préoccupations de nombreux domaines d’activité. La formation d’ingénieur en énergétique, par apprentissage sur trois ans, a pour objectif de former des ingénieurs généralistes du secteur de l’énergie dont les compétences répondent directement aux besoins opérationnels des entreprises, organisations et collectivités en matière énergétique. Le parcours atypique, dispensé au Cnam de La Roche-sur-Yon, dote ces ingénieurs de la connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales et de l’écosystème hydrogène, particulièrement développé en Vendée.
Ingénieur en génie électrique – Smart grids
Pour répondre à la croissance de l’économie verte, le Cnam Pays de la Loire propose un diplôme d’ingénieur, spécialité systèmes électriques intelligents/smart grids par la voie de l’apprentissage à La Roche-sur-Yon, en partenariat avec l’Atee (Association technique énergie environnement). L’objectif est de former des ingénieurs dotés de compétences techniques (électrotechnique, électronique de puissance, conversion d’énergie, automatique, informatique, réseaux intelligents, etc.) et destinés à exercer des fonctions d’encadrement dans la conception électrique, la gestion/exploitation des réseaux électriques, la conduite de projets, la fabrication, la maintenance. Simultanément, ces mêmes ingénieurs doivent posséder une vision d’ensemble de l’entreprise et de ses services. Un module spécifique de 70 heures est dédié aux énergies renouvelables, qui sont également abordées à travers les autres modules. Enfin, la compétence smart grids est présente de manière transverse tout au long de la formation avec la présence au sein de l’équipe enseignante d’un expert issu du milieu professionnel.
Ingénieur énergétique
Si ce cursus d’ingénieur, proposé par l’Université des Antilles, se veut généraliste, il est tout de même fortement orienté vers la conception, le dimensionnement et le déploiement des réseaux électriques autour des sources d’énergies renouvelables. Dispensé depuis 2013 en Guadeloupe, il aborde les systèmes photovoltaïques et éoliens, les énergies marines, la maîtrise de l’énergie et tous les aspects conversion de l’énergie, réseaux électriques, modélisation, optimisation. Des compétences et connaissances en maîtrise de l’énergie sont aussi enseignées. Lors de l’accréditation par la Commission des titres d’ingénieur en 2019, ce diplôme a été ouvert à la formation continue. Il a été reconnu au niveau européen à travers la labellisation Eurace. Ces deux labels ont été maintenus lors de la dernière accréditation de la CTI en 2023.
Énergie
L’Université de Paris (ex-Paris-Diderot) a ouvert à la rentrée 2019 un master 1 approches sociales des enjeux énergétiques (ASE2) afin de préparer les étudiants issus des sciences humaines et sociales à son master 2 énergie, écologie, société (E2S), existant depuis 2014. Le master énergie ainsi créé vise à répondre à la demande des entreprises, administrations et structures associatives qui cherchent des cadres capables d’y naviguer en ayant à la fois une compréhension des enjeux techniques et une capacité à analyser les éléments sociaux qui déterminent les questions énergétiques.
Environnement
Ce master de l’université de Cergy se décline en M2 selon 4 parcours_: écoconception et gestion des déchets_; écoconstruction_; RSE, communication et environnement_; géosciences pour l’énergie. Le M1 est partiellement commun aux quatre parcours et comprend notamment 43 heures d’enseignement sur la thermodynamique et les énergies renouvelables. En M2, le parcours écoconception et _gestion des déchets inclut en plus un module sur la gestion de l’énergie (35 heures) et la gestion de l’eau (35 heures), tandis que celui sur l’écoconstruction creuse le sujet des énergies et de la thermique du bâtiment pendant 61 heures. Le parcours géosciences pour l’énergie a quant à lui été créé en 2019 et vise à former les étudiants aux nouveaux usages du sous-sol comme la géothermie (60 heures) et le géostockage (58 heures), pouvant servir à stocker en sous-sol de l’énergie thermique ou simplement des fluides. Les cours de cette spécialité sont donnés en grande partie en anglais et comprennent une partie modélisation, du travail en laboratoire et des recherches sur le terrain. Les enseignements des trois autres parcours sont complétés par des séminaires, des visites de sites et la participation à des salons. Dans chacune des spécialités, deux tiers des enseignements sont assurés par des professionnels. Le master est ouvert à la formation continue pour tout (formation diplômante de niveau master) ou partie (attestation de formation délivrée pour chaque unité d’enseignement suivie).