Développer les énergies renouvelables au niveau local

Publié le 12/06/2025. Le 6 juin, la Banque des Territoires et la Fédération des élus des Entreprises publiques locales (FedEpl) ont lancé le Réseau des Epl d’énergies renouvelables, un espace de coopération dédié aux collectivités et à leurs Entreprises publiques locales (Epl) engagées dans la transition énergétique. Ce réseau vise à favoriser les échanges, les synergies et l’accompagnement des projets d’énergies renouvelables à l’échelle locale. Depuis 2015, les Epl jouent un rôle croissant dans le développement des énergies renouvelables, avec 178 structures actives, dont 140 sociétés d’économie mixte (Sem). Le chiffre d’affaires du secteur a plus que doublé en 5 ans, atteignant 4,72 milliards d’euros. Les Epl permettent un pilotage local, alliant investissement public et expertise technique. La FedEpl soutient ces structures via des services techniques, juridiques et de formation, tandis que la Banque des Territoires, engagée dans un plan stratégique de 1,5 milliard d’euros, a déjà participé à 14 % de la puissance renouvelable installée en France. Le nouveau réseau permettra de partager les bonnes pratiques, renforcer les compétences et accélérer les projets. Une convention de partenariat est aussi prévue avec la FNCCR, renforçant les collaborations pour appuyer les Sem, Spl et SemOp dans leur rôle clé dans la transition énergétique des territoires.

Énergies renouvelables : les élus locaux veulent aller plus loin

Publié le 12/06/2025. L’association Énergies renouvelables pour tous et Observ’ER, l’observatoire des énergies renouvelables, ont présenté mercredi 11 juin les résultats d’une enquête menée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 312 élus disposant de parcs éoliens ou photovoltaïques sur leur commune. À l’approche des élections municipales et dans un contexte de remise en cause des objectifs de la future loi de programmation énergétique, l’étude témoigne d’un fort soutien local au développement des énergies renouvelables, puisque 68 % du panel se déclarent satisfaits de leur présence sur leur territoire. Ce taux atteint même 70 % pour l’éolien. Au-delà de l’impact climatique, salué par 77 % des répondants, les élus soulignent les retombées fiscales importantes, en particulier pour l’éolien (73 %), et plus de la moitié d’entre eux (57 %) souhaitent installer de nouvelles unités sur leur territoire. L’enquête met en valeur des leviers d’amélioration, notamment sur le terrain des simplifications administratives, où des efforts sont attendus. Les réponses expriment également le souhait d’une implication accrue des collectivités dans les projets, via des prises de participation – un axe qui permettrait une meilleure acceptation et appropriation des projets par les populations locales. Présent lors de la conférence de presse, Dominique Ramard, vice-président de la commission Énergies renouvelables et Maîtrise de l’énergie de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) et maire de Saint-Juvat (Côtes-d’Armor), a commenté les résultats : « À rebours de certaines idées reçues, les élus locaux montrent un soutien clair aux énergies renouvelables sur leur territoire, qui leur permettent de réduire leur vulnérabilité énergétique en développant des projets locaux et décarbonés, et dont les retombées économiques abondent au budget des communes. » Les élus sont ainsi au diapason de ce que souhaitent leurs administrés (cf sondage Ifop pour Engie) : une accélération du déploiement des énergies renouvelables.

Énergies renouvelables : les élus locaux veulent aller plus loin

L’association Énergies renouvelables pour tous et Observ’ER, l’observatoire des énergies renouvelables, ont présenté mercredi 11 juin les résultats d’une enquête menée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 312 élus disposant de parcs éoliens ou photovoltaïques sur leur commune. À l’approche des élections municipales et dans un contexte de remise en cause des objectifs de la future loi de programmation énergétique, l’étude témoigne d’un fort soutien local au développement des énergies renouvelables, puisque 68 % du panel se déclarent satisfaits de leur présence sur leur territoire. Ce taux atteint même 70 % pour l’éolien. Au-delà de l’impact climatique, salué par 77 % des répondants, les élus soulignent les retombées fiscales importantes, en particulier pour l’éolien (73 %), et plus de la moitié d’entre eux (57 %) souhaitent installer de nouvelles unités sur leur territoire. L’enquête met en valeur des leviers d’amélioration, notamment sur le terrain des simplifications administratives, où des efforts sont attendus. Les réponses expriment également le souhait d’une implication accrue des collectivités dans les projets, via des prises de participation — un axe qui permettrait une meilleure acceptation et appropriation des projets par les populations locales. Présent lors de la conférence de presse, Dominique Ramard, vice-président de la commission Énergies renouvelables et Maîtrise de l’énergie à la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) et maire de Saint-Juvat (Côtes-d’Armor), a commenté les résultats : « À rebours de certaines idées reçues, les élus locaux montrent un soutien clair aux énergies renouvelables sur leur territoire, qui leur permettent de réduire leur vulnérabilité énergétique en développant des projets locaux et décarbonés, et dont les retombées économiques abondent au budget des communes. » Les élus sont ainsi au diapason de ce que souhaitent leurs administrés (cf sondage Ifop pour Engie) : une accélération du déploiement des EnR.

Bruxelles précise les règles d’application du Net-Zero Industry Act

Publié le 05/06/2025. La Commission européenne a adopté quatre actes juridiques et une communication visant à concrétiser l’application du Net-Zero Industry Act (NZIA), le règlement qui vise à accroître la production de technologies propres dans l’UE, comme celle de modules photovoltaïques ou d’éoliennes par exemple. L’objectif du règlement est que l’UE soit en mesure de produire globalement au moins 40 % des équipements dont elle a besoin d’ici 2030. L’un des actes adoptés définit ainsi les composants considérés comme essentiels à la fabrication de technologies net-zéro. Un autre texte introduit des critères d’attribution des aides (dans le cadre des appels d’offre) non liés au prix, tels que la résilience, la durabilité ou la cybersécurité, que les États membres devront intégrer à hauteur de 30 % (ou 6 GW par an et par État membre) dans leurs volumes d’appels d’offres pour les énergies renouvelables à partir du 30 décembre 2025. Une liste de produits finaux et composants critiques a également été publiée. Celle-ci sert à identifier les cas de dépendance excessive à une source d’approvisionnement. Dans ce cas, les autorités devront intégrer le critère de résilience, en plus du prix, dans les procédures de marchés publics. La Commission a en parallèle présenté une communication sur les sources d’approvisionnement de l’Union en technologies net-zéro, soulignant les risques liés à la concentration des importations. Enfin, un cadre harmonisé est proposé aux États pour sélectionner les projets industriels pouvant bénéficier du statut de «  projet stratégique ». Ce statut confère plusieurs avantages, dont un traitement administratif accéléré et un accès facilité à des conseils financiers.

Bilan du premier trimestre pour l’éolien et le photovoltaïque

Publié le 05/06/2025. Le ministère de la Transition écologique a publié ses tableaux de bord pour le 1er trimestre 2025, mettant en lumière des dynamiques très contrastées dans le secteur des énergies renouvelables électriques. Côté éolien, c’est la douche froide : seulement 7 nouveaux sites ont été raccordés entre janvier et mars, représentant une capacité totale de 74 MW. Un chiffre en chute libre, avec une baisse de 76 % par rapport à la même période en 2024. Le secteur n’avait jamais connu un démarrage aussi lent. Seule éclaircie : la mise en service définitive du parc éolien flottant de Provence Grand Large, doté d’une puissance de 25 MW. Il s’agit là du premier raccordement d’éoliennes flottantes de cette envergure en France. À l’inverse, le photovoltaïque poursuit son ascension avec 1 442 MW supplémentaires installés au cours du trimestre, répartis sur près de 58  000 nouvelles installations. Les récentes réformes (entrées en vigueur fin mars), notamment la baisse des tarifs de rachat d’EDF Obligation d’Achat pour les installations de moins de 500 kW, n’ont pas encore freiné l’élan du secteur. Le deuxième trimestre sera à cet égard instructif. Sur les trois premiers mois de l’année, la production d’électricité solaire s’est établie à 5,4 TWh (hors autoconsommation), soit une hausse de 40 % par rapport au 1er trimestre 2024. Elle a couvert 3,8 % de la consommation électrique nationale, à quoi s’ajoute l’autoconsommation. Au premier trimestre, 334 GWh d’électricité photovoltaïque ont été autoconsommés par les producteurs, soit 6,2 % de la production photovoltaïque de la période.

Suspension de MaPrimeRénov : la filière réagit

Publié le 05/06/2025. La suspension du dispositif MaPrimeRénov annoncée par le Ministre de l’Économie suscite une vive inquiétude parmi les acteurs de la rénovation énergétique. Cette décision est perçue comme un coup dur porté au pouvoir d’achat des Français, à la transition écologique et à la stabilité des entreprises du secteur. Les 19 organisations professionnelles de la filière dénoncent l’absence de concertation préalable avec le gouvernement alors qu’un rendez-vous était prévu demain 6 juin avec le cabinet d’Éric Lombard. La demande de maintien du soutien aux mono-gestes et de MaPrimeRénov’ correspond pourtant aux attentes du marché. Sans stabilité ni simplification du dispositif, des milliers d’emplois sont menacés. L’argument des fraudes, souvent mis en avant, ne doit pas justifier un retrait brutal. La filière souhaite désormais être entendue par le Premier Ministre. Elle appelle à une cohérence urgente entre ambitions écologiques, économiques et industrielles.

La géothermie arrive en Seine-Saint-Denis

Publié le 29/05/2025 – Dès octobre 2025, un réseau de chaleur alimenté à 67 % par des énergies renouvelables verra le jour à Épinay-sur-Seine, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse. Porté par le SMIREC (Syndicat mixte des réseaux d’énergie calorifique), ce projet s’appuie sur une technologie éprouvée en Île-de-France : la géothermie profonde dont il s’agira du premier site en Seine-Saint-Denis. L’énergie sera captée à 1 700 mètres sous terre, dans la nappe du Dogger. Objectif : produire 55 GWh de chaleur chaque année. Une chaufferie au gaz viendra compléter ce dispositif pour sécuriser les 77 GWh d’approvisionnement annuel. Au total, le réseau desservira 11 500 équivalents-logements via 18 kilomètres de canalisations et une soixantaine de sous-stations. Coût de l’investissement : 63,5 millions d’euros, dont 26,7 millions financés par l’ADEME et la Région Île-de-France. Au-delà des chiffres, ce projet s’inscrit dans la stratégie de transition énergétique engagée par le SMIREC depuis plus de 15 ans. En misant sur des sources locales et durables comme la géothermie et la biomasse, le syndicat est parvenu à faire passer la part d’énergies renouvelables de 2 % à 65 % dans son mix énergétique. Il vise désormais les 75 % à l’horizon 2050. Cerise sur le gâteau : le projet génère aussi de l’emploi local, avec quatre postes pérennes dédiés à son exploitation.

La Poste passe au biogaz pour sa flotte en Haute-Garonne

Publié le 29/05/2025 – Le jeudi 22 mai, La Poste et ENGIE Solutions ont officiellement inauguré une nouvelle station BioGNC (biogaz comprimé) à Bouloc, en Haute-Garonne. Installée à proximité de la plateforme courrier de Castelnau-d’Estrétefonds, cette station fournira du carburant renouvelable aux poids lourds et aux flottes professionnelles de La Poste. Elle sera également accessible au grand public, en libre-service, 24 heures sur 24. Derrière cette “nouvelle” station se cache en réalité la modernisation d’un site existant, désormais doté de quatre pistes d’avitaillement et d’un compresseur haute capacité de 1 000 Nm³. Une transformation qui répond à la volonté du groupe postal d’accélérer sa transition énergétique. Déjà pionnière dans l’électrification de ses livraisons du dernier kilomètre, La Poste mise aussi sur le biogaz pour atteindre ses objectifs de décarbonation. En Occitanie, plus de la moitié (55 %) des tournées sont aujourd’hui réalisées avec des motorisations alternatives. Une stratégie payante : entre 2019 et 2024, l’entreprise a réussi à réduire de 34 % ses émissions de CO₂.

Nouveau réseau de chaleur au Mans

Publié le 22/05/2025. Le 13 mai, un partenariat a été signé entre l’association Solenat et le réseau de chaleur Mans Nord Enr’gie pour la création du futur réseau de chaleur de la ville du Mans. Géré par Engie Solutions, ce réseau de chaleur 100 % renouvelable (biomasse, biogaz) couvrira 15 000 logements, avec 26 kilomètres de canalisations et la mise en service de deux chaudières biomasse. L’approvisionnement en bois se fera localement, dont 30 % seront issus des haies bocagères. Ce partenariat s’accompagne de deux projets portés par Solenat : Carbocage, qui valorise le stockage de carbone via la gestion durable des haies et Carbon Agri, qui aide les agriculteurs à réduire leurs émissions via des plans d’actions sur 5  ans. Environ 35 exploitations agricoles seront accompagnées. Ces démarches, reconnues par le Label Bas Carbone, contribuent à la préservation de la biodiversité et au complément de revenu des agriculteurs.

TotalEnergies cède pour moitié sa filiale biogaz en Pologne

Publié le 22/05/2025. TotalEnergies a annoncé la cession de 50 % de Polska Grupa Biogazowa (PGB), principal producteur polonais de biogaz, à HitecVision, société d’investissement norvégienne spécialisée dans le secteur de l’énergie, pour une valeur d’entreprise de 190 millions d’euros. Fondée en 2007 et intégralement acquise par TotalEnergies en 2023, PGB exploite actuellement en Pologne vingt installations de production de biogaz générant électricité et chaleur par cogénération, pour une capacité de plus de 450 GWh en équivalent biométhane. Deux nouvelles unités sont en cours de construction, et l’entreprise prévoit une montée en puissance de sa production, avec un objectif fixé à 2 TWh de biométhane équivalent à l’horizon 2030. La finalisation de la transaction reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires compétentes.