40 MW d’installations produisant de l’électricité à partir de biogaz ont été raccordés en 2015, un niveau similaire à ceux observés depuis 2011, selon le tableau de bord Biogaz pour la production électrique publié récemment par le Commissariat général au développement durable (CGDD) Fin 2015, la France comptait ainsi 421 installations pour une puissance installée de 365 MW, un chiffre « conforme aux objectifs fixés pour la filière par le plan national d’action en faveur des énergies renouvelables ». Et de préciser que « L’année 2015 se distingue toutefois par un rythme de raccordements bien plus soutenu au premier semestre qu’au second ». 162 projets étaient en file d’attente fin décembre 2015, ajoute le CGDD. Ils représentent 116 MW, soit 18 % de plus que la puissance des projets enregistrés au 3e trimestre. »
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Reconduction de l’enveloppe de 250 M€ pour les Tepos
Ségolène Royal a annoncé hier mardi 8 mars « l’ouverture d’une nouvelle enveloppe de 250 millions d’euros » en direction des 400 territoires à énergie positive (Tepos) « pour réaliser des travaux d’économies d’énergie, développer les énergies renouvelables et investir dans les transports propres ». Dans un communiqué, la ministre de l’Environnement précise que « cette enveloppe nouvelle va abonder le fonds de financement de la transition énergétique » et se félicite qu’en 2015, ce fonds ait permis de soutenir les projets de 260 Tepos, 153 territoires “zéro déchet, zéro gaspillage“ et « 25 villes respirables en cinq ans qui comptent 15 millions d’habitants ». »
1,09 million d’emplois dans les EnR en 2014
Plus d’un million de personnes travaillaient en 2014 dans le secteur des énergies renouvelables au sein de l’Union européenne, selon la 15e édition de l’État des énergies renouvelables en Europe éditée par EurObserv’ER et mise en ligne hier mardi 8 mars. Un chiffre en légère baisse par rapport aux 1,15 million d’emplois totalisés l’année précédente, « conséquence de l’inquiétude des investisseurs face à l’affaiblissement des politiques d’incitation en faveur des énergies renouvelables dans de nombreux États membres et suite aux retombées indirectes de la crise financière au cours des dernières années », explique le document. L’éolien fait la course en tête des emplois dans les EnR (314 000) devant la biomasse (306 000), tandis que les emplois dans le solaire ont été particulièrement impactés. L’Allemagne (347 000 emplois), la France (170 000 emplois), le Royaume-Uni (98 000) et l’Italie (82 500) représentaient les plus gros marchés de l’UE en 2014. »
Un nouvel article de loi inquiète la filière
Rendre obligatoire l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) pour tout projet d’éolienne visible depuis ou avec un monument historique situé dans un rayon de 10 kilomètres, c’est l’objet d’un nouvel article de loi adopté en première lecture au Sénat le 27 février et qui inquiète la profession. « Cette mesure entraînerait d’inévitables et nombreux blocages », explique le Syndicat des énergies renouvelables (SER) dans un communiqué du 29 mars qui rappelle l’existence de plus de 44 000 monuments historiques en métropole et leur proximité, de fait, avec les projets éoliens. Avec cette décision, l’ABF aurait « un pouvoir de codécision, pour ne pas dire un droit de veto » sur les futurs projets, déplore le SER. Le texte est à l’Assemblée nationale depuis le 1er mars pour une deuxième lecture. »
Au bord de la faillite, l’Espagnol Abengoa joue son va-tout
Abengoa, au bord de la faillite, a annoncé ce mercredi 2 mars avoir démis de ses fonctions José Dominguez Abascal, son PDG nommé six mois plus tôt. Précédemment vice-président et conseiller coordinateur, Antonio Fornieles Melero, arrivé en 2015 du cabinet d’audit KPMG, lui succède. Une décision prise pour « faciliter l’accord de restructuration » de sa dette avec les créanciers d’ici la fin du mois, a expliqué le groupe espagnol d’énergies renouvelables dans un communiqué. En septembre 2015, Abengoa avait déjà remercié Felipe Benjumea, fils du fondateur, qui présidait le groupe depuis 25 ans. Pour rappel, l’industriel, placé en pré-dépôt de bilan le 25 novembre dernier, est engagé dans une course contre la montre pour éviter la faillite. Il a jusqu’au 28 mars pour éviter un dépôt de bilan, en parvenant à conclure une restructuration de sa dette et a annoncé mardi 1er mars des pertes de 1,2 milliard d’euros en 2015 et une dette brute de 9,4 milliards d’euros, au 31 décembre.
Un premier appel à projets pous structurer la filière
Ségolène Royal, via le fonds déchets de l’Ademe, a lancé hier, mardi 1er mars, le premier appel à projets « Energie CSR – produire de la chaleur à partir de combustibles solides de récupération issus de déchets ». Il soutiendra la création d’unités de production d’énergie à partir de combustibles solides de récupération (CSR) issus de déchets non recyclables et contribuera ainsi à la structuration d’une filière de valorisation énergétique des déchets, dans une logique d’économie circulaire, de préservation des ressources et d’indépendance énergétique, explique le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. Son objectif est de susciter d’ici 2025 le développement de nouvelles unités permettant la valorisation de 1,5 million de tonnes supplémentaires de CSR par an, soit un potentiel énergétique de 100 MW/an. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 16 juin 2016. »
Inscrivez-vous au concours METHA EUROPE 2016
Le réseau des incubateurs des Écoles des Mines et leurs partenaires organisent, en partenariat avec l’événement EVER Monaco 2016, un concours désigné METHA EUROPE 2016. Ce concours de projets innovants sur le thème de la ville durable porte sur 3 catégories :
- « Ante-création », destinée à récompenser une idée ou un concept innovant
- « Développement », pour les entreprises des domaines concernés par le concours de moins de 3 ans proposant un projet novateur en cours de développement
- une catégorie spéciale « Étudiants ».
Un lauréat sera désigné pour chaque catégorie. Les dossiers très simplifiés et faciles à remplir devront être demandés et retournés par voie électronique, dûment complétés avant le 13 mars 2016 à minuit à : isabelle.ferlin@mines-douai.fr
Statkraft annonce un projet de 1 GW en Norvège
Statkraft et ses partenaires (TrønderEnergi et Nordic Wind Power) ont annoncé hier, mardi 23 février, un accord pour la construction du plus grand champ éolien onshore d’Europe, au centre de la Norvège. Représentant un investissement d’environ 1,1 milliard d’euros, ce projet d’une capacité installée totale de 1 GW comprendra six parcs éoliens, dont la construction devrait démarrer au printemps pour une mise en exploitation en 2020, précise le producteur norvégien d’électricité. Les 278 turbines de 3,6 MW chacune ont, elles, été commandées au Danois Vestas. Pour rappel, Statkraft avait renoncé une première fois en juin 2015 à un projet de cet ampleur, mais a repris les études en novembre pour trouver une solution plus économique sous la pression de l’État norvégien, son actionnaire à 100 %. Il faut dire que ce nouveau projet représentera plus que la capacité éolienne actuelle du pays.
Lancement du deuxième AMI Dynamic Bois
À l’occasion de la réunion du Comité stratégique de la filière bois, Ségolène Royal a annoncé le 22 février le lancement du deuxième Appel à manifestation d’intérêt (AMI) Dynamic Bois, doté de 20 millions d’euros. À travers cet AMI, le but est d’utiliser la ressource forestière de mauvaise qualité comme bois-énergie et de replanter des espèces plus nobles. L’Ademe vient par ailleurs de publier sur ce sujet deux documents : une présentation et une synthèse sur « les disponibilités forestières pour l ‘énergie et les matériaux à l’horizon 2035 ». Sur un autre sujet, la désormais ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a annoncé la semaine dernière la signature et la publication du décret simplifiant les appels d’offres pour les installations de production d’électricité, lequel « va permettre de réduire de 6 à 8 mois les délais de procédure ». »
La fusion entre Greensolver et PLY Energy est actée
La société française spécialisée dans la gestion des parcs solaires et éoliens Greensolver a annoncé la semaine dernière sa fusion avec son homologue néerlandais PLY Energy. « Cette fusion fait de Greensolver le seul conseiller technique complet (due diligence, construction, gestion d’actifs) à avoir une si large présence, puisque six pays européens sont désormais couverts par nos équipes », s’est félicité Guy Auger, PDG de Greensolver, qui conserve ses fonctions suite à l’opération. PLY Energy, de son côté, apporte ses compétences « particulièrement pointues » en construction et HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement), avance le communiqué. L’entité ainsi créée dispose désormais d’un effectif de 30 collaborateurs, d’un portefeuille d’actifs de 688 MW, d’une expérience de 804 MW en construction et négociation de contrat, et de 5,2 GW d’expérience en audit technique.