BIOMASSE
Sans bois énergie, pas de développement durable pour la filière sylvicole
Le CIBE, la Fedene, la FNCCR, Propellet, et le SER ont pour la première fois organisé jeudi 23 mai à Paris une journée consacrée aux enjeux du bois-énergie dans la transition énergétique, environnementale et sociétale. Olivier David, chef du service climat et efficacité énergétique de la DGEC, a introduit la journée en rappelant que la transition énergétique ne se fera pas sans le développement du bois-énergie, qui constitue le pivot de la fourniture de chaleur renouvelable. La filière est à même de fournir les combustibles nécessaires à l’atteinte des objectifs nationaux à 2028 puisque, à l’heure actuelle, seuls 50 % de l’accroissement naturel des forêts sont prélevés chaque année pour l’ensemble des besoins en bois d’œuvre, bois d’industrie et bois énergie. Michel Druilhe, président de France Bois Forêt a ajouté :
« Et si nous atteignons les objectifs de bois énergie fixés par la PPE, nous prélèverons 70 %. » Les professionnels de la forêt ont rappelé que le bois-énergie constitue un complément de revenus nécessaire aux propriétaires pour financer les opérations d’entretien des peuplements sylvicoles et s’inscrit ainsi dans un schéma de développement durable, qui impose l’utilisation des trois produits (bois d’œuvre, bois d’industrie et bois énergie). Olivier David, a annoncé par ailleurs que la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, allait lancer prochainement un groupe de travail sur le bois-énergie.