Afrique subsaharienne
Les politiques de soutien en question
Si la plupart des pays d’Afrique subsaharienne ont fait des progrès pour développer un cadre réglementaire et légal permettant la diffusion des énergies renouvelables, cette zone où vit plus d'un demi-milliard de personnes sans accès à l'électricité est en retard sur le reste du monde en matière de politiques encourageant le recours à ce type d’énergie. C’est ce qui ressort d’un rapport de la Banque mondiale couvrant 111 pays abritant 96 % de la population mondiale, publié ce mercredi 15 février et mentionné par l’AFP. Selon la Banque mondiale, plus de 80 % des pays du rapport ont mis en place des politiques visant à fournir de l'électricité provenant du solaire et de l'éolien tout en évitant une forte hausse des prix et plus d'un tiers des pays considérés sont à un stade avancé dans ce domaine, y compris des pays en voie de développement comme le Vietnam. « Dans l'ensemble, les pays africains ont un score très bas pour ce qui est des politiques environnementales favorisant l'accès à l'énergie », souligne Vivien Foster, responsable de la BM pour l'énergie et les industries extractives, cité par l’AFP. « Jusqu'à 40 % d'entre eux sont dans la zone rouge, ce qui veut dire qu'ils ont à peine commencé à prendre des mesures pour accélérer l'accès à l'énergie », ajoute-t-elle. Mais certains obtiennent de meilleures notes comme le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda et d'autres se classent honorablement comme l'Afrique du sud, le Maroc et la Tunisie. Ce rapport sera revu tous les deux ans et doit constituer un moyen pour les différents pays de comparer leurs politiques au niveau régional et mondial.