L’ACTU

L’ACTU HEBDOMADAIRE DES ENR

Étude
Le secteur industriel peut faire mieux


Il existe « de nombreuses technologies EnRR (énergies renouvelables et de récupération) relativement matures, qui permettent de produire et d'autoconsommer de l'énergie sur un site industriel, que ce soit de la chaleur ou de l'électricité », explique l’Ademe dans une étude sur l'intégration des EnRR dans l'industrie, dévoilée le 22 mars. Depuis les années 1980, l'industrie s'est mobilisée pour « mieux maîtriser sa compétitivité énergétique » et « réduire son empreinte environnementale », note l'Ademe. Mais malgré « quelques belles réussites », « le déploiement des EnRR est encore trop peu avancé dans ce secteur », ajoute l’agence dans un communiqué. L'étude détaille ainsi 12 secteurs industriels et 10 technologies disponibles : quatre en récupération d'énergie (échangeur sur buées, condenseur de groupes froids, échangeur sur fumées ou sur chaudière) et six énergies renouvelables en autoconsommation (géothermie, biogaz, biomasse, solaire thermique, photovoltaïque et éolien). Si les énergies de récupération sont les plus compétitives, car utilisant de l'énergie déjà payée, les énergies renouvelables, même plus coûteuses, permettent de leur côté de réduire la dépendance aux énergies traditionnelles, et de s'affranchir de la hausse prévue du prix du CO2, souligne l'Ademe.

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