L’ACTU

L’ACTU HEBDOMADAIRE DES ENR

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La France en retard sur sa trajectoire


Les énergies renouvelables représentent 15,7 % de la consommation finale brute d’énergie en 2016, selon un récent rapport du Commissariat général au développement durable, intitulé « Les énergies renouvelables en France en 2016 ». Si cette part a progressé de 6,5 points en l’espace de onze ans, dont 0,5 point entre 2015 et 2016, la France accuse un retard par rapport à son Plan national d’action en faveur des énergies renouvelables (PNA EnR), lequel établit des trajectoires à suivre pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la directive 2009/28/CE (23 % en 2020), explique le document. Avec 24,1 Mtep réalisés contre 29,1 Mtep attendus en 2016, l’écart est de 17 %. Un déficit qui concerne les consommations d’électricité et de chaleur. A contrario, dans le secteur des transports, la part des énergies renouvelables dépasse légèrement la trajectoire prévue initialement. La consommation finale brute d’énergies renouvelables est en hausse (+ 8,7 Mtep depuis 2005, soit une progression de 57 %), à l’inverse de la consommation finale énergétique, en baisse (- 13,3 Mtep depuis 2005, soit un recul de 8 %). Les plus gros contributeurs à la croissance des énergies renouvelables depuis 2005 sont : les biocarburants (près de 30 %, + 2,5 Mtep), les pompes à chaleur (près de 25 %, + 2,0 Mtep), suivis de l’éolien (+ 1,8 Mtep), de la biomasse solide pour le chauffage (+ 1,6 Mtep) et du solaire photovoltaïque (+ 0,7 Mtep). À l'inverse, l’hydroélectricité s’est repliée de 9 % sur la même période, ne représentant plus que 21 % de la consommation d’énergie renouvelable en 2016, contre 37 % en 2005.

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