Biomasse
La centrale Galion 2 finalement autorisée
Le 13 avril, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a infirmé le jugement du tribunal administratif de Fort-de-France, lequel avait annulé l’arrêté d’exploitation de la centrale bagasse/biomasse Galion 2. « Tous les griefs soulevés par l’Association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais (Assaupamar) à l’encontre du projet ont été rejetés », a déclaré l'énergéticien français Albioma dans un
communiqué du même jour. Depuis début 2015, la construction s'est poursuivie sans discontinuer, et sa mise en service reste prévue pour fin 2017. Cette première centrale de cogénération 100 % biomasse de Martinique (40 MW) fournira 15 % de la consommation électrique de l’île. Elle a vocation à traiter en priorité la biomasse d’origine locale : paille de canne, déchets verts et bagasse (résidu fibreux issu de la canne à sucre après son broyage) de sucrerie (ou ses excédents issus des distilleries). Mûri depuis 10 ans, le projet vise à « faire progresser la part d’énergie renouvelable en Martinique de 7 % à 22 % et, ainsi, favoriser la transition énergétique de l’île dans le respect des normes environnementales les plus strictes ». Aujourd’hui, 350 personnes travaillent à sa construction. D'après le producteur d'énergie indépendant Albioma, son exploitation devrait créer 34 emplois directs et 200 indirects.